Magazine Surface Vol. 41 No 2

VOL. 41 NO 2 38 VOL. 41 NO 2 39 CHRONIQUE TAIGA DE LA PRODUCTION À LA POSE : LES VRAIS DÉFIS LOGISTIQUES DANS LE COUVRE-PLANCHER DAVID ALEXANDRE-BEAUDOIN POSSÈDE 10 ANS D’EXPÉRIENCE EN TANT QU’ENTREPRENEUR SPÉCIALISÉ EN POSE DE COUVRE-PLANCHER. À CET EXPÉRIENCE SE SONT AJOUTÉES 10 AUTRES ANNÉES D’EXPÉRIENCE EN VENTE ET EN TANT QUE DIRECTEUR DE PROJET, TOUJOURS DANS LE SECTEUR DES REVÊTEMENTS DE SOL. ALEXANDRE EST PRÉSENTEMENT DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRES, DIVISION PLANCHER, CHEZ TAIGA POUR L’EST DU CANADA. Quand on pense à l’industrie du couvre-plancher, on pense souvent aux tendances, aux textures, aux couleurs ou aux types de matériaux – mais rarement à toute la machine qui se trouve derrière pour que ces produits soient offerts au bon moment, au bon endroit. Pourtant, dans notre secteur, la logistique joue un rôle crucial, et les enjeux sont bien réels, surtout lorsqu’on parle de gestion des inventaires, de transport et de livraison finale. Chez Taiga, on vit ces défis au quotidien et on met beaucoup d’efforts à améliorer constamment notre façon de faire. GÉRER LES STOCKS DANS UN MARCHÉ EN CONSTANTE ÉVOLUTION Un des grands défis, c’est évidemment la gestion des stocks. Trouver le bon équilibre entre avoir assez de produits pour répondre à la demande, mais pas trop pour ne pas surcharger nos entrepôts, c’est un jeu d’équilibriste. Dans un marché comme celui du couvre-plancher, la demande peut fluctuer rapidement : un projet de construction qui se décale, un client qui double sa commande, ou l’inverse, une tendance de design qui change du jour au lendemain… ça peut tout faire basculer. Chez Taiga, on a la chance d’avoir plus de 15 bureaux et entrepôts à travers le Canada. Cette présence un peu partout au pays nous aide beaucoup à réagir rapidement quand la demande bouge. On peut transférer du stock d’un entrepôt à l’autre, rapprocher nos produits des chantiers ou des points de vente, et s’assurer que nos clients ont accès à ce dont ils ont besoin sans trop attendre. Et surtout, Taiga a la capacité financière et opérationnelle de commander de grands volumes de produits, même non vendus à l’avance. Grâce à la taille de l’entreprise et au volume d’affaires que nous générons, nous pouvons nous permettre de payer à l’avance pour du stock — simplement pour être prêts. C’est un gros avantage dans notre industrie : on peut répondre rapidement à des projets de dernière minute ou à des hausses soudaines de demande, sans compromettre les délais ou la disponibilité. Mais même avec tout ça, il faut rester vigilant. Le risque de se retrouver avec trop de stock, ou au contraire, de tomber en rupture, est toujours là. Il faut donc constamment analyser, ajuster, prévoir... sans jamais perdre de vue que chaque mètre carré de plancher qui dort sur nos tablettes, c’est aussi de l’argent qui n’est pas encore rentabilisé. . DU TRANSPORT À LA COORDINATION : UNE CHAÎNE QUI N’A PAS DROIT À L’ERREUR Une fois les produits prêts à sortir de l’usine ou de l’entrepôt, encore faut-il les faire circuler correctement. Et ça, ce n’est pas toujours évident. Entre les délais de production, les enjeux de transport (surtout avec les hausses de coûts et la disponibilité réduite des chauffeurs), les intempéries ou les routes fermées… la chaîne logistique peut vite se compliquer. Ce qui nous donne une vraie force chez Taiga, c’est que nous avons notre propre flotte de camions de livraison. Ce détail peut sembler simple, mais dans notre domaine, ça change tout. Avoir nos propres camions, c’est avoir un meilleur contrôle sur les horaires, les itinéraires, la ponctualité. Ça nous permet de ne pas être dépendants à 100 % de transporteurs externes. Et au final, c’est un gros plus pour nos clients, parce qu’on peut leur garantir des délais plus fiables et un service plus personnalisé. Ça nous aide aussi à livrer des projets en régions plus éloignées, où certains transporteurs hésitent à aller ou imposent des frais supplémentaires. En gardant ce contrôle, on peut mieux desservir l’ensemble du territoire canadien, sans distinction entre les grands centres et les régions rurales. LIVRAISON FINALE : LÀ OÙ TOUT PEUT SE JOUER La dernière étape – la fameuse livraison finale – c’est souvent celle qui peut faire la plus grosse différence dans l’expérience client. Même si tout a bien été géré avant, un seul retard ou un produit endommagé peut faire dérailler tout un projet. C’est particulièrement vrai dans notre industrie, où les couvre-planchers sont souvent installés dans les dernières étapes de construction ou de rénovation, et où les délais sont serrés. Livrer dans un centre-ville congestionné ou sur un chantier mal indiqué en pleine campagne, ce n’est pas du tout la même chose. Et c’est là que la coordination entre nos équipes – ventes, entrepôts, chauffeurs, service client – prend toute son importance. Il faut que tout le monde travaille ensemble pour éviter

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