Magazine Surface Vol. 40 No 1

VOL. 40 NO 1 58 VOL. 40 NO 1 59 À cet effet, voici un tableau pour faciliter la prise de décision quant au type de mortier à considérer. Les mortiers de ciment et de chaux formulés en usine offrent des caractéristiques de rendement uniformes. La norme CSA A179, tout comme la norme ASTM C270, fournit les proportions recommandées pour les mortiers de ciment et de chaux de type O, N, S et M. Cette spécification stipule également que les produits de chaux éteinte doivent satisfaire aux critères de la norme ASTM C207, que le ciment Portland doit satisfaire à la norme ASTM C150, et pour les deux normes ASTM C207 et ASTM C150, que la composition chimique doit être spécifiée ainsi que les qualités physiques du produit. La chimie de chaque mélange de mortier de ciment et de chaux est prévisible à des niveaux de proportions donnés. Le contrôle de chaque mélange de mortier de ciment et de chaux permet d’atteindre des résistances à la compression et des résistances d’adhérence en flexion souhaitées. La teneur en air des mortiers de ciment et de chaux doit se situer entre 12 % et 18 % pour les mortiers. Celai étant, des limites plus serrées de la teneur en air allant de 12 % à 14 % contribuent à minimiser la variation entre les mélanges. IMPACTS POSSIBLES DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LA CONSERVATION DES BÂTIMENTS De nombreuses décennies d’expérience dans le domaine de la préservation des bâtiments ont conduit les spécialistes en restauration à des conclusions plutôt rassurantes : la plupart sont intrinsèquement robustes, et si un bâtiment ou une structure CHRONIQUE SIKA La maçonnerie de moellons est composée de blocs de pierre, bruts ou équarris, généralement en pierres de calcaire, de granit, de schiste ou de gneiss. Le choix des pierres s’effectue en fonction du type d’ouvrage à réaliser. d’un certain âge est encore debout, c’est qu’il est probablement bien adapté à son usage et à son environnement. Toutefois, le spectre du changement climatique remet en question ces croyances. Dans cette perspective, les bâtiments pourraient être confrontés à des conditions pour lesquelles ils n’ont pas été conçus et qu’ils n’ont jamais rencontrées auparavant, notamment une augmentation des températures en milieu urbain, des régimes de précipitations et d’humidité dans les sols changeants, des conditions climatiques instables et, pire encore, des tempêtes à la fois plus fréquentes et plus violentes. Pour les bâtiments construits à l’aide de méthodes et de matériaux traditionnels, les impacts seront probablement minimes, car des systèmes tels que la charpente en bois et les murs massifs en maçonnerie ont été développés sur plusieurs décennies et se sont révélés capables de résister à la plupart des conditions. Parlement d’Ottawa.

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