Magazine Surface Vol. 38 No 1

l e magaz i n e d u c o uvr e - p l an c h e r p l a n c h e r s • m u r s • p l a f o n d s • c o m p t o i r s v o u s i n f o r m e d e p u i s d é j a j a n v i e r • f é v r i e r • m a r s 2 0 2 2 v o l u m e 3 8 no 1 d o s s i e r t e n d a n c e s b o i s c o mm e r c e d e d é ta i l p o u r q u o i l e s m a g a s i n s f e r m e n t - i l s l e d i m a n c h e ? c e q u e n o u s r é s e r v e 2 0 2 2 l e s m é tav e r s s ’ i n v i t e n t d a n s l e s m a g a s i n s

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vol. 38 no 1 4 vol. 38 no 1 5 s omma i r e l e magaz i n e d u c o uvr e - p l an c h e r Soury Communications ltée 2105, rue de Salaberry Saint-Bruno-de-Montarville (Québec) J3V 4N7 Téléphone : 450 441-4243 sourycom@gmail.com magazinesurface.ca RÉDACTION Shane Edwards Alain Fortier Pierre Hébert Hugo Sanchez Karia Sepulveda Karyne Tremblay RÉVISION Carole Hébert DIRECTION ARTISTIQUE Pacha Ducharme IMPRESSION Le Groupe Communimedia Ce magazine est imprimé sur un papier certifié FSC® recyclé 30 % postconsommation TIRAGE 4100 exemplaires DÉPÔTS LÉGAUX Bibliothèque nationale du Canada ISSN1490-8417 Bibliothèque nationale du Québec Envoi de publication Convention no 40027121 Le magazine Surface est l’organe d’information de l’industrie du couvre-plancher au Québec. Il est publié quatre fois par année à l’intention des architectes, fabricants, distributeurs, designers d’intérieur, détaillants, décorateurs et poseurs. Les opinions exprimées par les collaborateurs n’engagent qu’eux-mêmes et les annonceurs conservent l’entière responsabilité du contenu et de la forme de leur publicité paraissant dans la revue. Toute reproduction d’articles ou d’illustrations doit clairement mentionner la provenance de cette information. Mot de l’éditeur main-d’œuvre et conciliation travail-famille. 6 dossier pourquoi choisir de fermer le dimanche. 8 chroniques de nos experts tendances céramique avec centura. 12 des revêtements de sol industriels avec mapei. 20 les métavers s’invitent dans les magasins. 28 tendances bois avec planchers mercier. 32 couverture comme vous pouvez le constater sur la photo cidessus, vous pouvez oser les carpettes dans la salle de bain. Vous pouvez même pousser l’originalité jusqu’à l’installer sur les murs. c’est ce que vous propose le fabricant italien antoniolupi avec sa nouvelle collection volumi. à lire en page 36. la chaleur du plancher avec schluter-systems. 40 portrait du travail bien fait avec sika. 46 nouvelles du mouvement à la fqrs. 16 et 18 nouveautés carpettes, bois franc, céramique. 30, 36 à 38 expositions coverings, ids toronto, cevisama. 50 cliquez sur le code

vol. 38 no 1 6 Parmi les multitudes de mesures proposées par la Santé publique et mises en place par le premier ministre du Québec lors de la 5e vague, la fermeture des commerces le dimanche, pendant trois semaines, ne semble pas avoir dérangé outre mesure les détaillants de couvre-planchers. En fait, cette mesure a très peu touché les détaillants, parce qu’ils sont, pour la plupart, fermés le dimanche, même s’ils ont le droit d’ouvrir leur commerce sept jours par semaine. Depuis 1992, la loi permet à tous les commerçants d’ouvrir leurs portes le dimanche, peu importe leur secteur d’activités. Cependant, un mouvement orchestré par l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction, avec à sa tête Richard Darveau, président de l’AQMAT, a pris position en faveur de la fermeture le dimanche pour les quincailleries et les centres de matériaux. Toutefois, cette position ne semble pas plaire à tous les membres de cette association — surtout auprès des grandes surfaces. C’est dans ce contexte que le magazine Surface a décidé de faire une petite enquête auprès des détaillants spécialisés en couvre-planchers. Nous avons tâté le pouls des regroupements et de certains détaillants indépendants, question de savoir quelle est leur position par rapport à cette question. Vous pouvez lire ce dossier en page 8. Pour souligner sa 38e année d’existence, le magazine accueille deux nouveaux chroniqueurs : Karla Sepulveda, de Centura, et Hugo Sanchez, de Schluter-Systems. Ces deux experts se joindront à Shane Edwards, de MAPEI, Alain Fortier, spécialiste du commerce de détail, Karyne Tremblay, de Planchers Mercier, et Pierre Hébert, de Sika, pour former une équipe de professionnels de haut niveau aptes à vous offrir une information de grande qualité sur l’industrie du couvre-plancher. Avec le relâchement des mesures sanitaires, l’ouverture des frontières et une plus grande facilité à voyager, la plupart des grandes expositions commerciales se dérouleront comme il y a deux ans, avec des exposants et des visiteurs. Il y a fort à parier que les fabricants proposeront aux visiteurs de ces expositions beaucoup de nouveaux produits. Le magazine Surface sera à l’affût et vous présentera, dans son prochain numéro, les grandes tendances 2022. Entre-temps, Karla Sepulveda vous présente les tendances en céramique à travers la loupe de Centura. Et si vous utilisez le code QR à la fin de sa chronique en page 14, vous serez dirigé vers une capsule vidéo portant sur ce sujet. Comme je le mentionnais dans le dernier numéro, le code QR est là pour rester, et il est maintenant un outil que le magazine utilisera abondamment. Vous le verrez dans la plupart des annonces et à la fin de plusieurs articles. Dans la section des nouveautés, son utilisation est d’une grande utilité, car elle vous permettra d’obtenir un complément d’information en un seul clic sur votre téléphone intelligent. Et si les nouvelles technologies vous intéressent — elles le devraient —, allez lire tout de suite les explications d’Alain Fortier sur le métavers et leur intrusion dans le monde réel en page 28. C’est fascinant de constater qu’il est désormais possible de sauter dans un monde virtuel aussi facilement que dans ses pantalons. Le commerce de détail pourrait être complètement chamboulé par l’arrivée des métavers. Finalement, j’aimerais faire mes adieux à une femme qui s’est taillé une place de choix dans une industrie très longtemps réservée à la gent masculine. Anik Desfossés nous a quitté beaucoup trop tôt — à peine âgée de 51 ans. Celle qui occupait un poste de direction chez Mohawk a été terrassée par une maladie fulgurante. J’en profite pour souhaiter mes condoléances à sa famille, ses amis et ses proches collaborateurs. Marcel Soucy Éditeur ma i n - d ’œuvr e e t c onc i l i at i on t rava i l- fam i l l e mo t d e l’ é d i t e u r cliquez sur le code

vol. 38 no 1 8 vol. 38 no 1 9 p o u r q u o i cho i s i r d e f e rme r l e d i manch e ? d o s s i e r C’est en 1990 que le Québec a adopté une loi permettant aux commerces d’ouvrir leur porte le dimanche tout en limitant à cinq le nombre d’employés sur place. En 1992, Gérald Tremblay, ministre de l’Industrie et du Commerce du parti libéral, a déposé un projet de loi qui allait permettre l’ouverture des magasins sept jours sur sept. Il faut se remettre dans le contexte de l’époque pour comprendre l’engouement du gouvernement face à cette petite révolution. Le dimanche était encore considéré comme une journée sacrée, une journée de repos pour la majorité des travailleurs. Par contre, avec un taux de chômage frôlant les 12,8 %, l’idée d’ouvrir les commerces sur une plus longue période était séduisante pour le gouvernement en place. Sans oublier que le produit intérieur brut du Québec stagnait durant cette même période. On voulait, à tout prix, favoriser la consommation. On assistait aussi à l’émergence des grandes surfaces — Club Price, Sears, La Baie, Canadian Tire —, qui elles aussi étaient en faveur d’une telle ouverture le dimanche. L’appui est aussi venu des marchés d’alimentation et des pharmacies. Bref, un vent de libéralisme commercial venant du sud de la frontière allait balayer la belle province. la covid-19 fait réfléchir Le 30 mars 2020, le premier ministre du Québec annonçait pour une première fois la fermeture des commerces le dimanche. On voulait accorder du répit aux travailleurs essentiels qui étaient sur la ligne de front depuis l’apparition du coronavirus. La mesure n’a pas fait de vague. Au contraire, cette directive a été acceptée autant par les commerçants que par les clients. Comme il s’agissait d’une mesure temporaire, les détaillants ont pu réouvrir leurs magasins dès le 24 mai de la même année. Ce qu’ils n’ont pas tous fait. Les propriétaires de plusieurs magasins ont constaté que le fait de respecter la fermeture dominicale n’a pas diminué l’achalandage total dans leur commerce. « Nous, à La Tuilerie, on pensait que d’être ouvert sept jours sur sept nous permettait de bien répartir le nombre de clients en magasin », explique Mathieu Bourduas, directeur général de cette chaîne de neuf magasins. « On a pris la décision, il y a environ six mois, de fermer le dimanche pour donner un congé à l’équipe. Résultat : on n’a pas senti de baisse dans nos ventes, mais ç’a été très positif pour le personnel. Ce qui fait qu’on n’a pas l’intention de réouvrir, du moins à court terme. » Mathieu Bourduas, directeur général des magasins La Tuilerie. C’est une décision qu’un bon nombre de détaillants spécialisés en revêtements de sol ont pris. Par exemple, les magasins membres du regroupement Area Design sont en majorité fermés le dimanche. Denis Lanctôt, propriétaire de Lanctôt Couvre-Sol Design, nous explique qu’il a fait une petite enquête maison auprès des 14 magasins du groupe : « J’ai été surpris de constater que 13 magasins sont désormais fermés le dimanche. Il y en a même trois qui ferment aussi le samedi. Pour expliquer cette tendance, on retrouve, dans l’ordre, les raisons suivantes : conciliation travail-famille, manque de personnel qualifié, pénurie de main-d’œuvre, peu d’impact sur les ventes. » Le seul irréductible de ce groupe de marchands est Paul Emard, qui explique devoir rester ouvert à cause des marchands concurrents qui sont ouverts dans sa région. « Si je ferme mon magasin le dimanche, je vais perdre des ventes à la faveur de mes concurrents, explique Paul Emard. Comme mes conseillers en magasin sont payés à la commission, et que les ventes sont particulièrement bonnes le dimanche, je n’ai pas trop de difficulté à convaincre mes employés spécialisés de travailler le dimanche. La gestion du personnel est un peu plus compliquée, mais ça fonctionne bien. » les employés se font rares La pénurie de main-d’œuvre touche tous les pans de notre économie. Plusieurs entreprises vont jusqu’à utiliser du temps d’antenne à la télé pour annoncer qu’ils embauchent. Comme leur dénomination l’indique, les détaillants spécialisés ont besoin de spécialistes pour servir leur clientèle. Par les temps qui courent, ça semble être une denrée rare. Présentement, le taux de chômage au Québec se situe autour de 5,0 %. En fermant, les commerces le dimanche, ça permettrait de diminuer la pression que subissent les magasins. « On préférerait que les magasins soient fermés le dimanche, mais compte tenu du fait que les grandes surfaces sont ouvertes, on recommande à nos marchands d’ouvrir sept jours sur sept, explique Jacques Cloutier, directeur général de Déco Surfaces. Par contre, tout le monde a des problèmes de main-d’œuvre. On fait face à une réalité difficile à résoudre. Comment offrir un service de grande qualité sur sept jours avec un manque criant de personnel? » Jacques Cloutier va plus loin en affirmant que plusieurs marchands ferment leur magasin aussi le samedi et raccourcissent les heures d’ouverture les jeudi et vendredi. Évidemment, la solution serait de changer la loi afin d’obliger tous les commerces non essentiels à fermer le dimanche. « Mais cela, c’est loin d’être gagné. Les Walmart et Costco de ce monde n’ont aucun intérêt à fermer leurs magasins, ne serait-ce qu’une journée par semaine. Ce sont les petits marchands qui veulent ces changements; c’est un peu David contre Goliath. » Coprésidents de Area Design : Denis Lanctôt, de Lanctôt CouvreSol Design. et Paul Emard, d'Emard Couvre-Planchers. Intérieur d'un magasin La Tuilerie par Marcel Soucy Jacques Cloutier, directeur général de Déco Surfaces.

vol. 38 no 1 10 vol. 38 no 1 11 d o s s i e r Sabrina Pelletier, du Groupe Pelletier. Conciliation travail-famille « Nous, ça fait 20 ans que nous sommes fermés le dimanche, lance d’entrée de jeu Sabrina Pelletier, directrice des ventes et du marketing du Groupe Pelletier. Pour moi, ce serait impensable de demander à mes employés de travailler le dimanche. Nous sommes dans un secteur où le service au client est primordial. Les gens qui entrent dans nos magasins s’attendent à obtenir des conseils qu’ils n’obtiendront pas ailleurs. Avec la pénurie de la main-d’œuvre et, surtout, avec la nécessité de s’adapter aux besoins de nos employés, pour qui la conciliation travail-famille prend de plus en plus d’importance, impossible de même penser ouvrir sept jours sur sept. » Voilà qui est clair. Sabrina Pelletier m’a même mentionné qu’ellemême n’est pas intéressée à magasiner le dimanche, parce qu’elle est bien consciente que le service n’est pas le même. Une des solutions préconisées par Sabrina Pelletier est le commerce en ligne : « Les clients pourraient consulter l’un de nos designers en semaine ou le samedi et, par la suite, passer leur commande assis confortablement dans leur salle à manger un dimanche matin sur notre site Internet », poursuit-elle. « C’est la voie de l’avenir. On évite ainsi à nos clients de passer deux fois en magasin. Cependant, pour concurrencer les grandes surfaces qui font du commerce en ligne depuis déjà un bon petit bout de temps, il faut se démarquer. Il faut offrir un service de livraison personnalisé. Il y a une grosse différence entre décharger une palette de boîtes de carreaux de céramique dans l’entrée du client ou aller porter ces mêmes carreaux dans la pièce où ils seront installés. » Nous avons aussi discuté avec Philippe Chapdelaine, directeur général des marchands Flordeco, afin de connaître la position de son regroupement sur ce sujet. À l’instar de tous les autres marchands spécialisés, il est d’accord avec le principe de fermer les commerces le dimanche. Une courte recherche sur le site de Flordeco nous a permis de constater que tous les marchands de cette bannière sont fermés le dimanche, trois sont fermés aussi le samedi et trois autres sont ouverts le samedi sur rendez-vous seulement. qui veut encore travailler le dimanche? Lorsque j’ai mentionné à Richard Darveau, président de l’AQMAT, que la plupart des détaillants spécialisés étaient fermés le dimanche, sauf ceux dans certaines régions où les concurrents restent ouverts, voici ce qu’il m’a répondu : « C’est là que le bât qui blesse. Quand un marchand spécialisé, un vendeur de foyers, par exemple, n’a pas de concurrents dans un rayon de 75 kilomètres, il peut bien faire ce qu’il veut. » Lorsqu’un détaillant spécialisé est entouré de gros joueurs généralistes comme les Costco, Rona et autres, les règles du jeu ne sont plus les mêmes. C’est dans ce contexte que la loi actuelle désavantage les petits détaillants — autant les quincailleries que les spécialistes du plancher. « Les grandes surfaces utilisent au maximum les heures d’ouverture permises par la loi, ils vont même faire des pressions pour que ces heures soient prolongées, parce que leurs grands frères aux États-Unis agissent comme ça. Ils en ont les moyens. Ils ont les capacités financières pour rendre le travail le dimanche plus attrayant en augmentant le taux horaire des employés ou en leur offrant des bonis dominicaux », poursuit-il. L’AQMAT a d’ailleurs mené une enquête auprès de ses membres, et elle a constaté que cette loi, votée en 1992, n’a jamais fait l’unanimité chez les quincailliers. Aujourd’hui, près de 80 % d’entre eux aimeraient que la loi soit modifiée pour obliger tous les commerces de l’industrie de la quincaillerie et des matériaux — incluant les spécialistes — à fermer leurs portes le dimanche. Toujours selon Richard Darveau, c’est la conciliation travailfamille qui est devenue l’une des plus grandes priorités des travailleurs (autant pour les nouvelles générations que les plus vieux). « Maintenant, dans les quincailleries, les employés ne veulent plus travailler le dimanche. Même les propriétaires ont adhéré à cette nouvelle mentalité. Malheureusement pour elles, fermer le dimanche veut dire perdre des parts de marché au profit des grandes surfaces. On ne s’en sort pas, seul un amendement de la loi pourra régler ce problème. » Il ne faut pas oublier les ventes en ligne. Un commerce pourrait être fermé le dimanche tout en permettant à des clients d’aller chercher, le dimanche, des produits préalablement achetés et payés sur le Web. Ce serait une façon de contourner le problème. L’AQMAT est présentement à la recherche de financement pour mener une étude économique indépendante qui pourrait répondre à la question suivante : est-ce que le statu quo est la meilleure option pour soutenir le patrimoine du commerce de détail au Québec? À suivre... Richard Darveau, président de l'AQMAT. cliquez sur le code

vol. 38 no 1 12 vol. 38 no 1 13 DIPLÔMÉE EN DESIGN D’INTÉRIEUR, KARLA SEPULVEDA EST COORDINATRICE MARKETING CHEZ CENTURA DEPUIS MAINTENANT 10 ANS. PENDANT SES ÉTUDES, ELLE PLONGE DANS LE MONDE DES REVÊTEMENTS DE SOL À TITRE DE CONSEILLÈRE, POUR ENSUITE POURSUIVRE SA CARRIÈRE COMME DESIGNER ET CHARGÉE DE PROJETS. ELLE FERA FINALEMENT UN RETOUR DANS L’INDUSTRIE POUR SE JOINDRE À L’ÉQUIPE DE CENTURA, DANS LE SERVICE DE MARKETING. CURIEUSE DE NATURE ET PASSIONNÉE DU DESIGN, KARLA A ACQUIS UNE VASTE EXPERTISE DU DOMAINE TOUT EN Y ALLIANT SES COMPÉTENCES TECHNIQUES ET CONCEPTUELLES. Cette année plus que jamais, l’importance d’un chez-soi accueillant et douillet est une priorité. L’année 2021 a été une année teintée d’incertitudes, il n’est donc pas surprenant que cette réalité se reflète sur notre mode de vie et sur la façon dont nous aménageons nos espaces. Nous avons tous passé beaucoup plus de temps que prévu à la maison et nous réalisons à quel point il est important pour notre bien-être et notre moral de créer un intérieur enveloppant où il fait bon vivre. Cette philosophie s’ancre tranquillement, mais sûrement dans nos idéaux, et même si les tendances en design sont sélectionnées plusieurs saisons à l’avance, le milieu des revêtements de sol et de murs s’inspire de celles-ci. Sur le plan des couleurs et des matériaux, notre industrie suit la vague et propose cette année des produits aux teintes chaleureuses et terreuses. Commençons par les couleurs. Dans nos collections les plus récentes, les teintes inspirées de la nature se font très présentes. Je remarque beaucoup de verts dans une gamme très large de nuances, et c’est le même constat chez les grandes compagnies de peinture. Une de mes collections coup de cœur pour 2022 est la collection LANSE qui sera offerte ce printemps chez Centura. Une de ses plus belles couleurs est Vert Bahia. C’est un vert sauge très léger, apaisant et enveloppant, vraiment parfait pour créer une ambiance sereine et réconfortante. Le vert forêt fait lui aussi partie des grandes tendances de cette année. C’est une couleur d’accent parfaite, ou pour les plus téméraires, il peut être utilisé sur de plus grandes surfaces. Je pense qu’on craque pour les verts, car ils créent une ambiance proche de la nature et produisent un effet envoûtant et relaxant combiné à un sentiment de fraîcheur. La collection STROMBOLI a elle aussi une magnifique teinte de vert, Viridian Green, avec un léger dégradé ombragé, ce qui lui donne encore plus de profondeur. Je ne peux pas non plus passer à côté de la couleur Khaki de la série ARGILE qui est simplement magnifique avec des tonalités nuancées de vert profond. Dans la continuité de l’année passée, le lien avec la nature est aussi très présent avec des teintes de bleu qui sont plus douces et plus atténuées. Les couleurs Bleu et Navy de la collection LANSE sont totalement dans cette optique. Je les aime particuL e s t e ndanc e s e n d e s i gn , c omme dans l’ i ndu s t r i e d e l a mod e , on t un cyc l e q u i s e r e no u v e l l e e t s e r é i nv e n t e c on t i nu e l l eme n t c h r o n i q u e c e n t u ra lièrement parce qu’elles s’agencent à merveille avec des teintes plus terreuses. Ce sont des couleurs classiques et indémodables. Leur côté réconfortant et rassurant ajoute du chic aux décors et s’agence très bien aux teintes de bois naturel. Dans cette volonté d’un retour aux sources, les couleurs de terre chaudes et rustiques continuent leur ascension cette année. Un bon exemple est la couleur Cotto de la collection ARGILE, qui sera elle aussi prochainement offerte chez Centura. Cette porcelaine polyvalente est une belle découverte, car elle a un fini patiné qui donne beaucoup de personnalité à un décor. La couleur Cotto est un hommage aux anciens planchers de terracotta avec un format rectangulaire plus contemporain. Personnellement, j’irais avec une pose en chevron pour un look vraiment assumé! Bref, on retient que l’on verra beaucoup d’orangés neutres, réconfortants qui nous charmeront avec des tons rougeâtres. Dans cette recherche du confort, les beiges sont soutenus sans être imposants. Ce que j’aime des beiges de cette année, c’est qu’ils apportent de la douceur à un décor et le rendent cosy. Ils sont très naturels et parfois légèrement teintés de rose pour les rendre encore plus chaleureux. Les blancs sont toujours présents, mais ils convergent vers le blanc cassé. Ils sont effectivement beaucoup plus chaleureux que les blancs teintés de gris que nous avons connus il y a quelques années et qui donnaient une atmosphère plus froide. Passons maintenant aux finis et aux textures. Ici, la tendance reste aussi empreinte de matériaux nobles inspirés de la nature. On voit beaucoup de porcelaine avec des finis de marbres clairs aux veinures plus contrastantes allant du gris au noir et même avec des touches de doré. On craque particulièrement pour la collection Étoile de notre fournisseur italien Rex. Une collection avec beaucoup de personnalité parsemée de veinures distribuées de façon aléatoire qui apportent l’illusion d’un riche marbre européen. On remarque aussi que plusieurs grandes collections ont un fini poli traditionnel, mais aussi des finis mats et naturels pour des looks plus contemporains. Dans nos collections de marbre les plus populaires, on retrouve beaucoup de teintes de crème, de noir et de blanc, mais aussi des accents de vert comme la couleur Ether Green de notre nouvelle ligne MARBLE X. Les finis de pierre sont aussi très présents avec des teintes terreuses et enveloppantes qui rappellent la simplicité et l’harmonie de leur source d’inspiration. Lorsque l’on pense aux pierres, on pense à des teintes de gris, mais les gris de nos collections les plus récentes sont chauds et profonds, souvent parsemés de

vol. 38 no 1 14 teintes de brun ou de rouille, comme dans notre collection SAINT ANDREWS au look rustique et naturel. Les finis de bois restent populaires et intemporels, mais les grains sont doux et les couleurs sont terreuses. Ces couleurs apaisantes et réconfortantes instaurent une ambiance de coconnage qu’on est plusieurs à adorer. La collection COTTAGE a de belles teintes comme les couleurs Tiglio ou Acacia qui représentent bien cette inspiration. Pour les effets de béton, ils sont encore présents, mais beaucoup plus subtils. On ne parle plus de carreaux aux textures fortes qui rappellent un effet industriel, mais plutôt de béton adouci aux tons de gris chauds. La collection ANIMA présente un bel effet de béton avec sa surface aux inspirations de calcaire parsemé de petits cailloux, ce qui donne un équilibre parfait entre l’aspect naturel de la pierre et les qualités industrielles du béton. On remarque aussi des effets de béton patiné comme s’il avait été recouvert d’une résine. Notre collection PRISM a un effet de résine travaillé à la spatule pour donner un effet contemporain, mais avec une chaleur que seul un produit artisanal pourrait offrir. Et le terrazzo dans tout ça? Encore dans l’air du temps pour 2022, le terrazzo poursuit sa lancée! Avec son look plus minéral et brut, il charme encore et se retrouve dans une multitude de produits, passant du papier peint aux textiles. Pour la porcelaine, on le voit en petits carreaux (collection FRAMMENTI) ou dans des carreaux plus imposants comme dans notre nouvelle collection CEMENT MIX, qui est la parfaite ligne de type mix and match. Son apparence au relief doux réinterprète l’aspect du terrazzo en utilisant des motifs géométriques modernes de copeaux de marbre. On dit mix and matcth, car chacune de ses six couleurs chaudes s’agence avec les autres et se décline en trois motifs, créant ainsi un système complet pour des designs illimités. Il ne faut surtout pas oublier son extérieur! Le outdooring a fait son apparition il y a quelques années et a de plus en plus la cote. Des porcelaines spécialement conçues pour l’extérieur sont maintenant offertes pour aménager des espaces comme les terrasses, des zones de détente ou des piscines. Ces carreaux peuvent être installés sur des pieux ou sur des lits de gravier et même collés. Plusieurs de nos collections les plus populaires pour l’intérieur se font également dans une épaisseur de 20 mm pour une installation à l’extérieur. On peut donc prolonger et agrandir son espace de vie jusqu’au jardin. Pour conclure, il est important de savoir que comme pour toutes les modes, les tendances en décoration changent rapidement! C’est pourquoi il est important de respecter ses goûts et ses besoins et de tenir compte de l’architecture et de l’environnement de son projet. c h r o n i q u e c e n t u ra Lien pour visionner la vidéo. cliquez sur le code

vol. 38 no 1 16 n o uv e l l e s f q r s Comme il a été soulevé lors des assemblées précédentes, les membres de la FQRS méritent d’être représentés équitablement au conseil d’administration. Cependant, nous avions et continuons d’avoir de la difficulté à attirer des entrepreneurs en revêtements de sol et des marchands au conseil d’administration. Nous croyons que le poste de président du CA revient à un entrepreneur ou un marchand, et non à un distributeur ou un manufacturier. Cela est en fait la raison majeure pour laquelle nous avons laissé le poste de président vacant et que le CA travaillera en unité pour faire croître la FQRS. Qu’à cela ne tienne, nous avons quand même du sang neuf pour 2022 et ces personnes clés nous aideront à prendre les décisions et les orientations qui feront de la FQRS un incontournable. Monsieur Dominique Gagnon, du Groupe Pelletier se joint à nous et agira en tant que vice-président adjoint. Il planchera entre autres sur la définition des diverses catégories de membres et verra à l’inclusion de toutes les strates de notre industrie avec l’aide de Pierre Bisson, de Prosol Distribution. Celui-ci est nommé au poste de trésorier adjoint et chapeautera le volet de la communication avec les membres et toute l’industrie. L’enseignant en installation de revêtements de sol souples à l’École des métiers de la construction de Montréal, Benoit Therrien, s’occupera des volets CNESST, mutuelle de prévention et de la mise en place d’un service d’inspecteur indépendant, agit maintenant au poste de trésorier et poursuit son association. Le vice-président, Eric Morissette d’Ardex Canada, est attitré a notre partenariat grandissant avec la National Floor Covering Association (NFCA) du Canada. du mo uv eme n t à l a f q r s Dominique Gagnon. Pierre Bisson. Eric Morissette. Benoit Therrien. cliquez sur le code

vol. 38 no 1 18 Dans les prochaines semaines, nous préciserons chacun de ces points par le biais des communiqués. Si un de ces dossiers vous intéresse, vous pouvez vous impliquer en tant que membre de votre fédération. Contactez-nous. Dans la catégorie des bonnes nouvelles pour l’année 2022, il est maintenant plus que probable que les membres de la FQRS puissent maintenant bénéficier d’un jumelage avec les élèves de l’École des métiers de la construction de Montréal (EMCM)! À la suite d’une première rencontre avec la direction de l’école, le partenariat avec la FQRS pour le jumelage des élèves est accepté. Une liste de jumelage sera faite à partir des membres de la FQRS qui se montrent intéressés en fonction du calendrier fourni par l’école. Bien sûr, nous espérons que cette offre de stage sera aussi possible dans la région de Québec par l’intermédiaire de l’EMOICQ (École des métiers et occupations de l’industrie de la construction). Comme il faudra être un membre en règle de la FQRS pour bénéficier des avantages de ces stages, il serait donc apprécié que les magasins et autres entrepreneurs majeurs transmettent l’info à tous leurs sous-traitants afin de développer une maind’œuvre de qualité, d’assurer collectivement une formation pour une relève adéquate et une industrie propre et formée. Le but de cette démarche est de s’assurer que les entrepreneurs sont en règle (RBQ / CCQ, etc.) pour démontrer leur conformité. Selon les premières informations, des subventions salariales accompagneront ces stages, autant pour le(s) stagiaire(s) que pour l’accompagnateur (au-delà de 50 %). Une date de rencontre pour présenter ce projet sera transmise ultérieurement. Toujours dans la catégorie des développements, la FQRS en est à peaufiner son partenariat avec la NFCA. Ce partenariat se traduira d’abord par la traduction complète des guides de formation, d’installation et de spécifications architecturales, l’implantation d’un programme d’assurance de la qualité (QAP, Quality Assurance Program) par de tiers partis indépendants et l’offre de services d’inspection. Des documents plus clairs, mieux définis, à jour et accessibles permettront d’avoir des soumissions plus faciles, justes et une industrie gagnante et respectée. Il est à noter que les services d’inspection et le Programme d’assurance qualité sont très différents. Le Programme d’Assurance Qualité de la NFCA est imbriqué à toutes les étapes d’un projet, de la spécification architecturale à la livraison. Si on résumait en quelques mots le programme, on dirait que son but est de rétrécir le fossé entre les divisions 3 et 9. Ce travail se doit de débuter par la traduction des guides par des professionnels. C’est ici que la FQRS et la NFCA ont besoin de l’implication des divers manufacturiers et distributeurs de l’industrie. Dans les prochaines semaines, la FQRS fera du démarchage pour trouver des commanditaires pour la traduction des guides. Le conseil d’administration de la FQRS s’entend pour dire que toute notre industrie sortira gagnante de l’implantation de normes plus précises et constantes. Les projets de la FQRS sont ambitieux. Si vous désirez vous impliquer, faites signe à votre CA. n o uv e l l e s f q r s Lien pour plus d’information. par t e na i r e s e t g o l f e ur s . . . d é ta i l s à v e n i r b i e n t ô t cliquez sur le code

vol. 38 no 1 20 vol. 38 no 1 21 SHANE EDWARDS EST CHEF DE PRODUIT POUR LA LIGNE DES SYSTÈMES DE REVÊTEMENTS DE SOL À BASE DE CIMENT ET DE RÉSINE DE MAPEI ET POSSÈDE PLUS DE 25 ANS D’EXPÉRIENCE DANS L’INDUSTRIE DES REVÊTEMENTS DE SOL. AVANT DE SE JOINDRE À MAPEI, IL A OCCUPÉ LES POSTES SUIVANTS : SPÉCIALISTE EN INSTALLATION DE REVÊTEMENTS DE SOL, GESTIONNAIRE DU CONTRÔLE DE LA QUALITÉ ET DES OPÉRATIONS, REPRÉSENTANT TECHNIQUE, GESTIONNAIRE DE PROJETS ET CHEF DU DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRES. DE PLUS, IL A ASSURÉ LA SUPERVISION DE LA GESTION DE SON ENTREPRISE PRIVÉE DE FABRICATION ET D’INSTALLATION. Les planchers industriels modernes ne sont plus limités au « style institutionnel » froid. Qu’il s’agisse d’un revêtement de sol à base de ciment ou de résine époxyde, les possibilités de conception ont explosé ces dernières années, et les architectes en tiennent compte. Les systèmes de revêtements de sol industriels sont populaires, puisqu’ils sont durables, fonctionnels et rapides à appliquer. Développés à l’aide des plus récentes technologies, nos systèmes commerciaux de revêtements de sol industriels répondent aux exigences de haute performance d’installations telles que les usines de fabrication de produits alimentaires et pharmaceutiques, les laboratoires, les installations d’entreposage, les centres de distribution, les hangars d’avions et tout autre endroit où ils sont souhaités. Par conséquent, la principale raison de choisir ce type de revêtement de sol reste les propriétés physiques qu’il offre, telles que la résistance à l’abrasion, aux charges dynamiques, à la fissuration et aux agents chimiques agressifs. toutes les couleurs imaginables Il n’y a plus de compromis esthétique. En fait, l’aspect uniforme d’un bout à l’autre peut constituer un fini attrayant que les autres types de revêtements de sol ne peuvent tout simplement pas offrir. De plus, les progrès récents en matière de technologie de coloration font en sorte que les revêtements de sol industriels peuvent être à la fois robustes et très attrayants, éliminant ainsi les joints de coulis des carreaux et des pierres afin d’obtenir un fini uniforme dans toutes les couleurs imaginables, tout en répondant aux besoins les plus stricts des spécifications de revêtements de sol industriels. mapefloormc | 302 sl Cette résine époxyde populaire et flexible est offerte dans une douzaine de couleurs standard, mais elle peut également être teinte sur mesure dans la couleur de votre choix. Appliquée au rouleau ou par pulvérisation, elle peut être utilisée pour couvrir de très grands espaces en un temps remarquablement court, notamment par rapport aux carreaux ou à la pierre. Récemment, le centre hospitalier Pierre-Janet de Gatineau, au Québec, a choisi le bleu vif et le jaune pour la rénovation du revêtement de sol de sa cuisine commerciale, et a obtenu des résultats très D e s r e v ê t eme n t s d e s o l i ndu s t r i e l s aux p o s s i b i l i t é s d e c onc e p t i on i n f i n i e s c h r o n i q u e map e i satisfaisants. La brasserie Last Spike Brewery de Calgary, en Alberta, a choisi une couleur plus traditionnelle sur l’échelle des gris pour répondre à ses besoins. Bien que Mapefloor I 302 SL soit très visqueux, il peut être facilement appliqué par pulvérisation sans crainte d’obstruer l’équipement – une qualité cruciale pour conserver la résilience et la qualité de la couleur du produit fini, puisqu’elle élimine le besoin de dilution pour une application en régime accéléré. mapeflakesmc et mapefloor dq Ces deux produits décoratifs sont des matériaux d’épandage permettant de rehausser la beauté des systèmes de sol industriels à base de résine. Mapeflakes est constitué de flocons de vinyle, tandis que Mapefloor DQ est un agrégat de quartz. Ils sont chimiquement compatibles avec plusieurs formules de résine et offerts dans une variété de couleurs solides et de mélanges de couleurs uniques. Ils sont employés conjointement avec Mapefloor I 302 SL et/ou Mapecoat Universal et sont tous deux formulés pour permettre à l’aspect haut de gamme de bien résister à l’usure dans les endroits soumis à une circulation intense. Pour une application haut de gamme, ces produits de revêtement de sol respectueux de la norme LEED sont aussi durables que possible. En utilisant ces produits, il est possible de réaliser un système de revêtement de sol qui répond à vos objectifs en matière d’esthétisme, de coûts et de performance. Le Centre Slush Puppie récemment achevé à Gatineau, au Québec, a fait un usage impressionnant de ces deux finis attrayants. mapefloor | 320 sl concept Conçu pour répondre aux besoins des systèmes de revêtements de sol industriels commerciaux, Mapefloor I 320 SL Concept offre un fini attrayant et procure une résistance élevée aux produits chimiques ainsi qu’une résistance mécanique à l’abrasion plus élevée que les systèmes de planchers industriels autolissants traditionnels. Cet enduit époxyde convient particulièrement aux endroits soumis à une circulation intense comme les aires d’exposition, restaurants, bars, halls d’entrée d’hôtel, salles de classe, bureaux et espaces commerciaux. ultratop® Le resurfaçage du béton intérieur pose souvent des problèmes spécifiques, notamment le besoin de produits durables dotés de caractéristiques d’application en régime accéléré et de durcissement rapide. MAPEI aide à relever ces défis grâce aux systèmes Ultratop. Ultratop procure la surface idéale pour créer de belles

vol. 38 no 1 22 vol. 38 no 1 23 chapes finies, en gris naturel ou en blanc, pour les applications résidentielles. Il convient également au polissage au diamant pour un usage industriel dans les centres commerciaux, les boutiques, les hôtels et les musées, comme le Musée des sciences et de la technologie du Canada à Ottawa. indoor advantage goldmc par scs global services pour les émissions de cov Presque tous ces produits de revêtement de sol à base de ciment ou de résine MAPEI sont certifiés en matière d’émissions de composés organiques volatils (COV) par SCS Global Services, un organisme indépendant. Indoor Advantage Gold par SCS certifie la conformité aux normes d’émissions les plus rigoureuses d’Amérique du Nord en matière de qualité de l’air intérieur – la Méthode v1.2-2017 du CDPH/EHLB (CA 01350). Pour être certifiés, les produits doivent être testés de manière indépendante en suivant des protocoles spécifiques de mesure des émissions de COV. Indoor Advantage Gold assure une conformité totale avec la « Standard Method for the Testing and Evaluation of Volatile Organic Chemical Emissions from Indoor Sources » du California Department of Public Health (CDPH). La certification permet aux produits de contribuer à l’obtention de points dans le cadre du LEED v4, du Conseil du bâtiment durable du Canada, du WELL Building Standard, du Living Building Challenge et de bien d’autres. Cette certification peut également qualifier les produits dans le cadre du Collaborative for High Performance Schools (CHPS) et du Green Guide for Health Care pour les crédits relatifs aux matériaux à faibles émissions. conseils techniques Une installation réussie exige une préparation adéquate des supports ainsi qu’une bonne planification du projet. Les installateurs doivent lire attentivement toutes les exigences de la fiche technique. Ils devraient également consulter le manuel d’installation pour les Systèmes de revêtements de sol à base de résine Mapefloor et le guide de référence « Revêtements de sol en résine Mapefloor : directives d’installation », qui se trouvent tous deux dans la section « Documents connexes », sur la page des Systèmes de revêtements de sol à base de ciment et de résine du site Web de MAPEI. Lien pour plus d’information. c h r o n i q u e map e i cliquez sur le code

vol. 38 no 1 24 p u b l i r e p o r tag e s u r fac e i mp o r t s Fondée en 2010 par Dean Cidrof, Terra Mozaiks se démarque en tant que distributeur local de mosaïques, de quartz, de granite et de marbre fabriqués en Turquie. En peu de temps, la compagnie élargit sa collection de produits en ajoutant des carreaux de porcelaine. Cinq ans plus tard, un partenariat voit le jour avec Jean Réal Desmarais, combinant ainsi plus de 50 années d’expérience. À la suite de cette fusion, Terra Mozaiks devient Surface Imports et la compagnie connaît une croissance extrêmement rapide. Surface Imports devient alors un distributeur complet dans l’industrie avec une gamme de produits de porcelaine, de céramique, de vinyle, de laminé, de mosaïques, de comptoirs de quartz, de granite et de marbre. Cette gamme de produits a ouvert la porte de plus de 300 détaillants. Cette grande sélection permet donc à Surface Imports de s’imposer comme un partenaire de choix pour les détaillants. Mathieu Bertuccini, directeur des ventes du secteur résidentiel. Nathalie Lussier, directrice des ventes du secteur commercial. James Cidrof, directeur des opérations. Dean Cidrof, fondateur de Terra Mozzaiks. Jean-Réal Desmarais, président de Surface Imports. s ur fac e I mp o r t s , un e e n t r e p r i s e bât i e s ur du s o l i d e Depuis un an, la direction a mis beaucoup d’efforts pour développer la division commerciale, avec l’arrivée de Nathalie Lussier, figure bien connue du milieu des architectes et des designers d’intérieur. Membre de l’industrie depuis plus de 25 ans, elle a développé une solide expertise en spécification architecturale et en design d’intérieur. Elle sait guider chaque client peu importe le type de projet : que ce soit multirésidentiel, immeuble en copropriété, ainsi que les secteurs de l’entreprise et commerciaux. Surface Imports a toujours été une compagnie avec des valeurs familiales et l’équipe s’engage à maintenir cette philosophie. Cette vision s’étend aussi à la clientèle, puisque chaque client fait partie de la grande famille! Sous le mentorat de Dean Cidrof et JeanRéal Desmarais, la nouvelle équipe de gestion composée de Mathew Bertuccini, Sabrina Cidrof, James Cidrof et Nathalie Lussier est prête à relever le défi et amener la compagnie à de nouveaux sommets et futur prometteur. cliquez sur le code

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vol. 38 no 1 28 vol. 38 no 1 29 DÉTENTEUR D’UN MBA POUR CADRES DE L’UNIVERSITÉ CONCORDIA, ALAIN FORTIER A ÉGALEMENT FAIT DES ÉTUDES DEUXIÈME CYCLE EN AFFAIRES ÉLECTRONIQUES ET MARKETING SUR LES NOUVEAUX MÉDIAS À L’UNIVERSITÉ LAVAL. DEPUIS PRÈS DE 20 ANS, IL TRAVAILLE EN STRATÉGIE D’ENTREPRISE ET PERFORMANCE ORGANISATIONNELLE, ENTRE AUTRES DANS LE COMMERCE DE DÉTAIL ET LE SECTEUR PUBLIC. ALAIN EST ACTUELLEMENT CONSEILLER PRINCIPAL EN GESTION ET TECHNOLOGIE. http://ca.linkedin.com/in/alainfortiermba En octobre dernier, Facebook, un des géants du web, annonçait son intention d’orienter ses activités vers les métavers. Pour lancer un signal fort, le nom de l’organisation changeait pour Meta Platforms, inc., mieux connu sous le nom de Meta. En réponse à cette annonce, Satya Nadella, président-directeur général de Microsoft, faisait état des avancées et des maillages entre ses solutions numériques et les besoins des métavers. Les autres géants du web américains et chinois ne peuvent se permettre de cumuler un retard et annoncent des initiatives et des alliances avec des acteurs d’autres secteurs d’activité. Le mouvement Desjardins confirme garder l’œil sur l’évolution des métavers, pendant que le festival Phoque Off aura lieu complètement dans le métavers. Mais pourquoi? réponse des fournisseurs de solutions technologiques : on est prêt! La plupart des fournisseurs de solutions technologiques ont répondu présents lors de l’annonce de Facebook comme contributeurs à l’élargissement des activités immersives offertes par les métavers. Certains dénoncent un tapage médiatique autour d’une réalité bien commune pour plusieurs joueurs en ligne. D’autres y voient une même proposition à un nouveau moment des activités possibles sur la plateforme Second Life... depuis 2003. Dans plusieurs foyers, la pandémie aura accéléré l’adoption des technologies de l’information pour se former, s’amuser, travailler et acquérir des produits et des services. L’annonce de Mark Elliot Zuckerberg, PDG de Meta propose de revisiter les expériences immersives avec la puissance des technologies de l’information et l’optimisation en poids et en dimension des casques et des lunettes. réponse des investisseurs : plus que prêts! Selon le magazine Forbes, les métavers représentent une occasion favorable de revenu d’un billion de dollars américains ou, si vous préférez, 1000 milliards de dollars américains. Des organisations acquièrent des terrains virtuels dans le métavers pour le développement ou la location d’espace pour effectuer des activités commerciales. Des joueurs comme PwC, expert en services-conseils, JP Morgan, une société de portefeuille financière, et Samsung, présente dans la fabrication de produits électroniques, acquièrent et bâtissent des lieux virtuels pour compléter leurs activités. Selon plusieurs analystes, la valeur des espaces dans les métavers devrait doubler cette année. Cette situation a entraîné la diversification des activités de firmes de courtage établies dans l’immobilier physique vers le monde virtuel. réponse des autres secteurs d’activité : on avance à tÂtons! Le groupe coréen d’entreprises Hyundai utilise la réalité augmentée pour former ses employés en réparation de véhicules. En utilisant des lunettes en réalité augmentée, la personne en formation voit une couche d’information se superposer sur le véhicule. L’information permet d’identifier visuellement la pièce à dévisser pour accéder à certains composants ou de fournir des détails techniques à des fins d’analyse. Les 7 Doigts de la main, un collectif de créateurs basé à Montréal, s’investira dans les métavers. Le collectif voit une circonstance opportune de créer, de développer des événements et de divertir dans cet environL a r é a l i t é d e s mé tav e r s dans l e c omme r c e d e d é ta i l c omme r c e d e d é ta i l nement immersif. Des marques de luxe comme Dolce & Gabbana et Balenciaga développent des produits qui permettront aux visiteurs des métavers de se vêtir des mêmes collections saisonnières disponibles dans le monde physique et de la acheter. Des entrepreneurs plus audacieux offrent des services de décoration et des produits de décoration préparés spécifiquement pour ce monde virtuel. Fashion Street à Decentraland dans la ville Genesis est actuellement le quartier le plus populaire dans la vente de vêtements avec des bannières où l’on retrouve des bannières prestigieuses. L’entrée constante de nouveaux secteurs d’activité ressemble plus au Far West qu’une approche en pleine conscience pour plusieurs acteurs. réponse des détaillants : on explore pour le moment L’ébullition actuelle du marché favorise l’appétit pour l’expérimentation et l’analyse des activités des compétiteurs. La création constante de nouveaux quartiers amène certaines organisations à effectuer un copier-coller des activités et des lieux du monde physique dans le monde virtuel. D’autres organisations exploitent les nouveaux codes et possibilités offertes par les métavers pour créer des expériences immersives. Ce nouveau canevas inspire certains à créer une extension complémentaire du monde physique. réponse des consommateurs : méta quoi? Quelle est la définition des métavers? C’est l’éléphant dans la pièce pour plusieurs analystes et chroniqueurs. Plusieurs personnes et organisations semblent emprunter la fin de parcours vers cette nouvelle réalité à la sortie de la pandémie. De plus, la durée de la pandémie a altéré plus significativement les comportements et les attentes des consommateurs. Les métavers s’imposeront comme un endroit propice pour améliorer l’expérience employé. La firme de conseil Accenture a ouvert un étage virtuel nommé Nth floor pour permettre d’accueillir les nouveaux employés, leur offrir un espace virtuel pour prendre un café ou pour collaborer sur un mandat. La ville de Séoul, en Corée du Sud, s’est engagée dans un audacieux projet pour créer un environnement parallèle à la ville d’ici 2025. La Barbade a ouvert une ambassade dans les métavers pour échanger avec les citoyens actuels ou potentiels. Elle souhaite utiliser cet espace virtuel pour remplacer les ambassades physiques actuellement dispersées dans le monde. Actuellement, il est encore possible de se moquer de cette occasion et de l’ignorer. Les métavers offrent la possibilité d’explorer de nouvelles avenues qui peuvent correspondre aux attentes des clients, des employés, des investisseurs ou des partenaires d’affaires. Sommes-nous en 1995 lors de cette célèbre entrevue ironique de David Letterman avec Bill Gates sur les possibilités que représentait l’Internet? Nous commanderons des billets d’avion par Internet, réserverons auprès des restaurants et négocierons des contrats de vente. Les magasins deviendront obsolètes. […] Foutaises — Why the Web Won’t Be Nirvana, Clifford Stoll, 1995.

vol. 38 no 1 30 n o uv e au t é s Formica Canada annonce le lancement de sa collection LIVING IMPRESSIONS™ 2022 constituée de motifs organiques, de marbres modernes et d’une panoplie de surfaces sophistiquées pour des intérieurs rehaussés. Influencé par des recherches approfondies sur la maison et le design, le lancement ajoute 14 surfaces polyvalentes au répertoire renommé de la marque, soit cinq nouveaux motifs 180fx® et neuf nouveaux designs de stratifié Formica®; auxquels s’ajoute une nouvelle texture. Lors de sa recherche, Formica Canada a découvert trois grandes tendances qui ont inspiré les designs de cette nouvelle collection résidentielle : Lumineux et blanc : les propriétaires continuent de privilégier les espaces lumineux et blancs pour un sentiment de sérénité et de calme, mais avec de nouvelles nuances telles que des éléments translucides. Luxe rustique : cette tendance évoque un sentiment de chaleur et de facilité avec des éléments de design décontractés qui présentent une texture naturelle comme des grains de bois ou des métaux qui se patinent avec le temps. Classique innovant : mélangeant un design classique et nouveau, cette tendance éclectique a un large attrait et s’adapte à de nombreux goûts en matière de design avec des palettes et des matériaux pratiques, simples et accessibles, avec un léger effet dramatique. Cela prend souvent vie dans des arrière-plans propres et blancs avec des veinures spectaculaires ou des métaux vieillis affirmés. « Nos maisons sont devenues bien plus qu’un simple espace de vie, » a déclaré Christelle Locat-Rainville, directrice marketing chez Formica Canada. « Les propriétaires recherchent des espaces simples et minimalistes qui leur apportent paix et calme, mais ils ne veulent pas non plus que leur maison semble austère. Nous les voyons rechercher des matériaux avec des textures naturelles comme la patine qui sont synonymes de propreté, tout en s’affirmant. Peut-être plus important encore, ces surfaces doivent être faciles d’entretien et résister aux épreuves de la vie quotidienne et à une utilisation polyvalente. Cette juxtaposition est un critère pour lequel les produits de la marque Formica® sont particulièrement bien conçus et ces éléments ont fortement influencé notre dernière collection. » l a no uv e l l e c o l l e c t i on l i v i ng i mp r e s s i ontm 2 0 2 2 d e f o rm i c a c anada Albâtre blanc. Marbre méditerranéen. Gris marbré. cliquez sur le code

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